L’IA au service de la censure?

Le Conseil d’Etat, dans sa décision concernant la requête de Reporters Sans Frontières, a modifié l’esprit et la lettre de la loi de 1986 concernant le pluralisme sur les antennes audiovisuelles.

Désormais, le pluralisme ne concernera plus les hommes politiques uniquement mais l’ensemble des intervenants d’une antenne!!! Un vrai casse tête pour l’Arcom. Comment opérer? en cataloguant les différents intervenants? Sur quelles bases, avec quels arguments? Sur du déclaratif? Selon une grille établie par le pouvoir en place, ou une grille établie par le consensus? Mais alors de quel consensus parlons nous?

Nous voyons bien évidemment poindre le spectre de la police politique ou de la police des mœurs ou ressurgir le certificat de citoyenneté, bref, cette décision est inévitablement un pas supplémentaire vers la société d’autorisation, cette nouvelle forme de totalitarisme basée autour du crédit social, prêchée par le groupe de Davos et déjà en cours d’exécution en Chine.

Comme toujours, les totalitaires masquent leur démarche derrière un pseudo scientisme. C’est ce que nous voyons poindre au travers du discours de ce pseudo « sociologue » qui préconise un système qui « scannerait automatiquement les contenus en identifiant les thématiques et en les associant ensuite avec des connotations politiques« …. Vous n’avez plus rien à dire, c’est « scientifique », c’est l’IA qui détermine…. Bien sûr, pas un mot sur le référentiel à partir duquel l’IA se déterminera, laissez faire « ceux qui savent », … les « sociologues » du CNRS, par exemple?

(info parue dans Challenges du 22 février 2024)

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