Les medias français sont aux ordres…. ou fermés!

numero-23-Aujourd’hui 15 octobre 2015, deux informations concomitantes nous plongent dans le monde merveilleux du social-facisme.

Une décision historique vient d’être prise hier par le CSA : Il a décidé de retirer son autorisation de diffusion à la chaîne Numéro 23 à partir du 30 juin 2016.

Pour quel motif ? Cette chaîne a-t-elle fait l’objet d’une condamnation en justice ? Que nenni. A-t-elle contrevenu à la loi sur l’audio-visuel ? Pas le moins du monde. A-t-elle porté atteinte aux intérêts supérieurs de l’Etat. Peut être bien….

La chaîne a commis une erreur majeure, elle s’est crue en démocratie, elle s’est crue dans un pays libre où se développe la libre entreprise… Erreur !

Numéro 23 a fait entrer à son capital fin 2013 le groupe russe de télévision UTH à hauteur de 15 % ! Un groupe russe actionnaire d’une TV française, vous imaginez le scandale au moment où Hollandouille 1ier fait perdre des centaines de millions à la France en trahissant sa parole dans l’affaire des bateaux « Mistral ». Un groupe russe actionnaire d’une TV française au moment où Poutine ridiculise la position française dans l’affaire de la Syrie ! Un groupe russe actionnaire d’une TV française au moment où Poutine apparaît comme le seul défenseur de la culture européenne face au péril islamique !
Crime de lèse-majesté.

Pour la première fois, la CSA, dont d’aucuns vous diront qu’il est « indépendant » alors que la seule indépendance de ce comité aux ordres du gouvernement n’existe que que vis à vis de la justice et de la loi, suspend l’autorisation de diffusion de la chaîne. Le prétexte (car il faut tout de même un prétexte…) ? L’existence d’un pacte d’actionnaires qui aurait (selon le CSA) prévu une « cession rapide » de la chaîne. Or celle-ci se trouvait encore dans la période d’interdiction de revente, qui est de deux ans et demi après son démarrage.

Ce n’est pourtant qu’après cette période que le groupe « NextRadioTV » d’Alain Weill a déposé une offre de rachat.

Voilà qui se permet de critiquer la gestion des médias audiovisuels en Russie ! Une instance politique composée de membres désignés par le pouvoir peuvent décider de la vie et de la mort d’une chaîne de TV, de qui peut et de qui ne peut pas être actionnaire d’une chaîne de télévision en France…. Vive la liberté d’expression ! Vive l’État de droit !

Toujours dans le même secteur, la télévision, qui décidément continue, malgré l’existence désormais de bien d’autres médias, à faire fantasmer les tenants du pouvoir, voici que Fleur Pellerin, ministre de la Culture, a décidé de frapper un grand coup contre Vincent Bolloré. Imaginez ! Un milliardaire blanc, catholique, Breton, hétérosexuel et accessoirement ami de l’ancien Président de la république s’empare du temple audiovisuel de la boboïtude…. Tout fout le camp, camarade !

Après s’être autoproclamée « garante » du pluralisme des idées et de l’indépendance des rédactions (qu’elle commence par s’occuper de l’indépendance des rédactions de l’empire audiovisuel d’État) parce que le nouveau patron serait intervenu dans la déprogrammation de deux reportages politiquement engagés sur Canal+, voici que désormais elle veut « élargir le statut de lanceur d’alertes » au « monde des médias ».

Ce fameux statut de « lanceur d’alerte » permet aux salariés d’être protégés lorsqu’ils dénoncent « certaines pratiques » de leur entreprise. Encore une belle démonstration de la manière dont les socialo-facistes savent pervertir les meilleures idées. Le statut de « lanceur d’alerte » ne concernait, jusqu’à aujourd’hui, que les « pratiques délictueuses », c’est à dire celles qui sont contraires à la loi.

Désormais, notre ministre socialiste, en attendant probablement la ré-instauration des soviets, se sert de cet outil pour « appeler les travailleurs à la délation idéologique ».

Vive la liberté d’expression ! Vive l’État de droit !

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