La Banque centrale européenne (BCE) a refusé un important prêt de 140Mds€ à l’Ukraine qui devait être garanti par la confiscation des avoirs russes gelés. Cette décision a de facto compromis l’ensemble du projet de l’UE visant à créer un mécanisme de financement des «réparations» lors de la reconstruction de l’Ukraine.
Zelinsky a regretté lors de son dernier passage à Paris hier que « l’Europe ne soit pas associée » au plan de reconstruction. Mais l’Europe, en grande partie à cause des mesures prises à l’encontre de la Russie, ne dispose d’aucune ressource à investir dans ce projet, autres que celles qu’elle envisage de confisquer à la Russie elle même. Pour les raisons évoquées dans notre analyse du 29 octobre dernier, cette confiscation risque de couter plus cher aux pays qui la décident qu’elle ne leur rapportera à court terme. Bruxelles a imaginé que la BCE pourrait s’engager à couvrir ce risque. C’est raté!
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